Vous êtes si nombreux à écrire sans encre,

Vous rêviez de sourire libre, pailleté de bonbons.

Vous vouliez dire ce qu'on se dit dans un regard,

Vous portiez des chaînes à vos langues.

Et vous fantasmiez sur l'impossible !

 

Vous êtes si nombreux à attendre,

Les pieds sur Terre, l’œil endormit.

Innocent devant la loi, sans enjeu pour toi!

Le cœur de pierre, la main sur les nerfs.

A l'horizon la roue tourne, des anges en déroutent,

Rien que de l'étrange, tu attends le règne des aiguilles.

 

Vous êtes si nombreux à parler,

De tout ces défauts, ces doutes de rumeurs.

La vie autrement vécu si vous étiez ensemble, main dans la main.

Sans connaitre, sans se mettre à sa place,

Aveugle et sourd tu ne choisis pas de naitre ici.

Les contes existent pour y croire, pour espérer le vivre inconsciemment.

Rébellion des mots qui ne contemples que les critiques.

Devrais tu peux être parler de ce qui va faire ton bonheur et celui des autres.

 

Vous êtes si nombreux à croire sans remettre en question.

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